Consultez notre nouveau site : reseau-sentience.net !
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Ci-dessous les archives des publications de cet ancien site web :
En cette fin 2018, une antenne est en cours de création à l’université de Lorraine. Plus d’informations à venir prochainement !
L’exploitation des animaux est sans limite.
Ici, en France, nous tuons des millions d’animaux dans les abattoirs, nous les torturons dans les laboratoires et nous les exploitons sans relâche pour notre divertissement. Nous n’avons aucune leçon de morale à donner à d’autres peuples en matière de droits des animaux.
Pourtant, la justice n’a pas de frontière. Et plus encore, nous ne pouvons pas seulement raisonner à l’échelle nationale pour défendre les animaux. Cela passe d’abord par une prise de conscience de la situation des animaux dans les autres pays et de la lutte pour leur libération.
C’est dans cette démarche que nous vous avons proposé cette conférence Mardi 7 Février 2017 :
Michèle Jung, présidente d’Animals Asia France et anthropologue, présentera le travail de l’association concernant le sauvetage des ours exploités pour leur bile en Asie.
Elle lutte également pour l’abolition du commerce de la viande de chien et chat, ainsi que pour l’amélioration de la situation d’existence des animaux exploités dans les cirques et parcs animaliers en Asie.
Retour sur la conférence
Album photo
Vidéo
Merci à Miaoum-vg pour la réalisation du buffet végétal, à La Main à la Patte pour l’enregistrement de la soirée et à l’Université Rennes 2 pour son soutien matériel et financier.
Mardi 18 octobre à 18h30, Adrian Debord et Mata’i Souchon étaient les invités de la radio lyonnaise Radio Brume, dans l’émission Confluence, pour parler de l’association et de la question animale.
Réécoutez l’émission ici :
L’interview commence à 6’12’’.
Le Collectif Rennais pour l’Égalité Animale nous a appelé à participer au Rassemblement pour l’Égalité Animale qu’ils organisaient le 15 Octobre dernier. Nous étions co-signataires des revendications.
Cette carte postale était proposée lors de la journée, pour rappeler à la Maire de Rennes que la réflexion qu’elle s’était engagée à avoir lors de son mandat, au cours de sa campagne pré-électorale, n’avait toujours pas porté ses fruits.
Une journée dédiée à des revendications précises et concrètes
Adressées à la municipalité de Rennes, elles abordaient quatre aspects :
- L’interdiction de cirques avec animaux : A l’image de plus de 40 municipalités Françaises, Rennes pourrait s’engager contre les cirques avec animaux, pour que cesse l’association entre asservissement et divertissement… Ainsi que l’élargissement de cette conception à d’autres manifestations réduisant les animaux à des objets de consommation (salon du chiot, ferme en ville, etc.)
- La protection des animaux « domestiques » : par un meilleur soutien municipal aux associations de protection animale, par un renforcement de la politique des « chats libres » et la suppression de l’arrêté municipal permettant la mise en détention de chiens.
- La cohabitation avec les animaux « nuisibles » : ailleurs, des solutions éthiques ont été testées et approuvées pour cesser la capture et la mise à mort d’êtres sentients qui partagent notre environnement…
- La promotion d’une alimentation respectueuse des êtres sentients : pour qu’une alternative végétalienne soit systématiquement proposée dans la restauration publique, et notamment les cantines scolaires.
Étaient signataires des revendications : International Campaigns L214, La cantine mobile, le Collectif Nantais Pour les Animaux, le Parti de Gauche d’Ille-et-Vilaine, Les Fufus de l’Ouest, les Jeunes Ecologistes Rennes, Volée de piafs, One Voice, Effective Non-violence Rennes et le PACTE : Parti Antispéciste Citoyen pour la Transparence et l’Ethique et Sentience Rennes.
Manifestation, tribune libre et happening
Près de 200 personnes ont manifesté pour l’égalité animale à Rennes le samedi matin.
Ensuite, nous avons pu nous réchauffer autour d’un repas éthique et conscient proposé à prix libre par la Cantine Mobile, qui soutient toutes les actions animalistes rennaises. Par ici pour le soutenir à notre tour !
Lors de la tribune, Sentience Rennes a pu s’exprimer sur son engagement pour les animaux, aux côtés du CRPEA.
Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à considérer qu’il est temps d’en finir avec l’exploitation des animaux. La multiplication des reportages à la télévision sur le véganisme ou des émissions de radio sur la question animale, des manifestations pour les animaux , des salons vegan, des entreprises qui décident de produire végane et tout simplement une baisse de la consommation de viande dans les pays occidentaux sur ces dernières années… tous ces éléments sont des signes que le vent est en train de tourner, que demain la question animale ne sera plus secondarisée et que les générations qui arrivent vont refuser cette situation intolérable que nous réservons aux animaux dans notre société.
A Sentience, nous sommes présents sur les campus à Rennes, à Lille, à Paris et à Lyon. Nous voyons bien qu’il y a de plus en plus d’étudiant.e.s à prendre conscience de la condition animale, à refuser les produits issus de l’exploitation animale et que les offres végétaliennes commencent à se développer parce qu’il y aussi une demande en ce sens. Pour autant, nous ne devons pas nous contenter de cette situation et penser que les choses vont s’améliorer progressivement, presque naturellement. Le monde ne deviendra pas végane parce que les consommateurs auront décidé peu à peu de devenir végane. Le monde deviendra végane parce que nous aurons décidé collectivement d’abolir l’exploitation des animaux. Et c’est d’ailleurs pourquoi nous sommes là aujourd’hui ; parce qu’il y a une nécessité à montrer que nous existons, que nous devenons peu à peu une force politique et que le pouvoir ne peut plus nous ignorer.
Nous sommes conscient.e.s qu’il y a et qu’il y aura des résistances au changement. En effet, les intérêts économiques en jeu et aussi le poids de la culture et des traditions nous empêcheront d’avancer vers une société plus juste, une société qui respectera les droits des animaux. A Sentience nous sommes engagé.e.s dans une campagne contre les expérimentations animales. Nous voulons que les étudiant.e.s puissent décider de ne pas participer aux cours impliquant des dissections. Nous voyons bien, à ce sujet, que l’absence de volonté de changer les habitudes pédagogiques et de recherche expliquent en grande partie l’existence actuelle de la plupart des expérimentations animales. Quand nous nous attaquons à l’expérimentation animale, nous ne nous attaquons pas au progrès médical ou au progrès scientifique, nous nous attaquons surtout aux intérêts de l’industrie pharmaceutique et aux intérêts des chercheurs qui n’ont pas envie de changer leur façon de faire.
Nous devons donc avoir conscience de cette chose évidente : le progrès de la condition animale va à l’encontre d’intérêts particuliers et des dogmes dominants et que nous ferons face à des résistances très forte au changement.
C’est pourquoi nous devons nous organiser, développer la solidarité au sein des réseaux militants et continuer à agir au quotidien et au sein des structures associatives, pour amener à ce changement de société qui ne viendra pas parce que nous l’aurons attendu, mais parce que nous l’aurons voulu. De notre volonté d’agir dépend donc la situation future des animaux.
L’après-midi se tenait un happening statique et silencieux, Place de la République, où 24 participants ont bravé le froid et le mauvais temps, pour les animaux.
Les passants ont pu être renseignés par le stand d’information du CRPEA.
La journée a été relayée dans le journal local Ouest France, qui ont suivi la marche : A Rennes, plus de 100 personnes pour la défense des animaux
Crédit photos : CRPEA, Code Animal et Sentience Rennes
Samedi 18 Juin à Rennes, place de la République, un rassemblement citoyen a mobilisé plus de 80 figurants contre la vivisection.
Cette manifestation était le 33e happening organisé par le collectif International Campaigns, à travers la France.
Les droits fondamentaux défendus sont de ne pas servir les intérêts des humains (nourriture, vivisection, fourrure, chasse, etc.).
Les citoyens, vêtus de noir et disposés en triangle, sont restés immobiles et silencieux pendant 3 heures, pour dénoncer le sort des animaux dans les laboratoires et exiger le développement massif de test et de recherche sans animaux.
Sentience Rennes a aidé à l’organisation et à la sensibilisation des passants.
Retrouvez ci-dessous la vidéo retraçant cet événement.
Si vous avez des questions, n’hésitez-pas à nous contacter
Page Facebook
Jeudi 14 avril 2016 à 18h30, Audrey Jougla, journaliste et diplômée de Sciences Po Paris, viendra parler de son enquête sur l’expérimentation animale à l’université Lumière Lyon 2, amphi Aubrac, bâtiment DEMETER, 4bis rue de l’Université, Lyon 7e.
Durée : environ 2h (fin de la conférence à 19h45, débat jusqu’à 20h15, puis buffet végane jusqu’à 20h40). La conférence sera filmée et photographiée. 240 places disponibles, sans réservation.
L’événement est ouvert à toutes et tous.
Que savons-nous des expériences sur les animaux aujourd’hui ? Beaucoup d’idées reçues, souvent très manichéennes, et finalement pas grand chose. Et à moins de travailler dans la recherche, il est peu probable que vous rencontriez un jour ces animaux de laboratoire, pourtant au nombre de 2,2 millions par an en France.
Suite à son investigation sur l’expérimentation animale, menée pendant 1 an et demi dans les laboratoires comme les firmes ou les élevages qui vivent de l’expérimentation animale, Audrey Jougla vous propose un panorama percutant et bouleversant de cette réalité actuelle, questionnant les clichés et les préjugés. Une conférence d’1h15 dont on ressort ému et secoué.
Aucune image ni vidéo choc.
Profession : animal de laboratoire est paru aux Éditions Autrement.
Vous pouvez lire le premier chapitre en ligne : www.animaldelaboratoire.com
Voyez aussi cette interview d’Audrey Jougla
Voir aussi l’événement Facebook.
Cette conférence est également annoncée sur notre lettre d’information, dans l’agenda de L214, sur le site de Lyon 2 et dans Le Progrès.
Conférence proposée avec le soutien du FSDIE Lyon 2.
Sentience Paris organise dans les prochains jours une conférence d’introduction à l’éthologie, intitulée « La vie sociale des animaux d’élevage », donnée par Pierre Sigler.
Une première heure sera consacrée à la conférence, et sera suivie d’un débat entre les participants.
Lundi 4 avril à 18h À l’UPMC - Jussieu - Patio 23/34 DVE Salle polyvalente. Voir l’événement Facebook.
Jeudi 7 avril à 18h30 à l’ENS - 29 rue d’Ulm - salle 236. Voir l’événement Facebook.
Suite à la conférence de Sébastien Moro, « Intelligence animale : à la rencontre d’autres mondes », donnée à l’université Lyon 2 le 4 mars 2016, nous vous proposons de revoir la vidéo :
En cas de difficulté à consulter la vidéo HD, vous pouvez télécharger la vidéo en qualité moyenne.
Les références des études citées sont disponibles ici.
Attention : la vidéo pourrait changer d’hébergeur dans les prochains jours, auquel cas le lien Youtube ne serait plus fonctionnel. Nous vous recommandons de ne pas partager le lien Youtube et de relayer plutôt l’adresse de cette page :
76 personnes sont venues à cette conférence.
Lundi 4 avril 2016 à 18h30, Roger Lahana, vice-président du CRAC Europe et Nathalie Dehan, déléguée du Rhône, viendront parler de la corrida, des mobilisations et des contre-mobilisations qu’elle suscite, à l’université Lumière Lyon 2, salle CR07, bâtiment CLIO, 4bis rue de l’Université, Lyon 7e.
Durée : environ 2h. La conférence sera filmée et photographiée. 70 places disponibles, sans réservation.
L’événement est ouvert à toutes et tous.
De tous les combats menés pour améliorer la condition animale, celui contre la corrida est le plus emblématique, en ce qu’il s’oppose à une pratique qu’aucun prétexte utilitariste ne justifie : il n’est question ni de se nourrir, ni de se soigner, ni de s’habiller, uniquement de se distraire devant l’agonie d’animaux donnée en spectacle. La corrida exalte ce qu’il y a de pire en l’homme : son goût du sang, de la violence, de la domination, de l’humiliation. Elle est, en cela, l’inverse de la civilisation. Bien qu’en recul constant et largement minoritaire en France, la corrida subsiste encore en grande partie grâce à une sur-représentation de ses soutiens dans les cercles politiques.
Roger Lahana et Nathalie Dehan, respectivement vice-président et déléguée du CRAC Europe pour la protection de l’enfance, font le tour de tous ces aspects et présentent une stratégie globale concrète pour aboutir à l’abolition de la corrida.
Voir aussi l’événement Facebook.
Cette conférence est également annoncée sur notre lettre d’information, dans l’agenda de L214, sur le site de Lyon 2 et dans Le Progrès.
Conférence proposée avec le soutien du FSDIE Lyon 2.
A cette occasion, nous avons reçu André Ménache, directeur d’Antidote Europe et vétérinaire de profession, le Mercredi 23 Mars pour une conférence qui a réuni un public de près de 200 personnes.
Après un bilan actuel de l’expérimentation animale en France, en recherche médicale, appliquée et fondamentale, il a exposé les risques et les biais induits par ces pratiques.
André Ménache nous a ensuite présenté la position d’Antidote Europe, comité scientifique qu’il dirige, et qui œuvre pour une science responsable !
Les arguments éthiques contre l’expérimentation animale sont évidents : ils impliquent de la souffrance. Toutefois il existe une argumentation scientifique contre l’expérimentation animale encore méconnue.
En effet, le modèle animal n’est pas prédictif pour l’homme.
S’il est vrai que le chimpanzé est l’une des espèces les plus proches de l’homme d’un point de vue génétique, il n’est pas atteint des mêmes maladies que nous, et certaines maladies sont même spécifiques à son espèce.
A l’inverse, des maladies telles qu’Alzheimer ou le diabète sont uniquement humaines. Les étudier par le biais de modèles animaux implique de créer des dysfonctionnements chez l’animal sain. Les modèles animaux dans ce cas ne permettraient que de traiter les symptômes et non les causes des maladies humaines.
De plus, il existe de nombreuses preuves malheureuses de mortalité humaine, attribuable aux médicaments testés sur animaux (Biotrial, Diane35).
Par ailleurs, le cadre législatif autorisant l’expérimentation animale en France et en Europe est trop peu contraignant.
Bien qu’il soit nécessaire de valider les résultats des tests à l’aide de 2 modèles animaux avant une mise sur le marché d’un médicament, le choix des modèles animaux est libre. De ce fait, les laboratoires peuvent choisir les modèles qui obtiennent les résultats correspondant le mieux à leurs attentes.
Avec le manifeste des 3 R (Affiner, Réduire, Remplacer), les scientifiques peuvent, par exemple « remplacer » une espèce animale (chien, chimpanzé) par une autre (rongeur).
En outre, l’élaboration des protocoles utilisés n’est pas réglementée, et les résultats sur animaux ne sont pas diffusés, sous couvert du secret industriel.
Enfin, Antidote Europe tente de promouvoir l’adoption de méthodes alternatives à l’expérimentation animale en enseignement de la biologie et de la médecine. Les dissections et vivisections imposées en premières années universitaires seraient inutiles pour la grande majorité des étudiants, qui ne seront pas amené à reproduire ces techniques. De plus, des médecins évoquent une différence notable entre l’anatomie animale et humaine : il serait trompeur d’apprendre sur une espèce pour pratiquer sur une autre. Les universités auraient tout intérêt à remplacer l’expérimentation animale par des supports numériques ou des modèles anatomiques telles qu’elles sont utilisées pour l’anatomie humaine.
La conférence a été suivie d’un échange de questions-réponses qui a permis d’approfondir le sujet. Les discussions se sont poursuivies autour d’un buffet végane à prix libre, ainsi que de notre stand d’information.
Plus d’informations sur Antidote Europe, c’est ici !
Une retranscription écrite de la conférence et de l’échange avec le public est disponible ici.
Si vous avez des questions, n’hésitez-pas à nous contacter
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Mardi 22 mars 2016 à 19h, Melvin Josse, doctorant en sciences politiques à l’université de Leicester, viendra parler des stratégies du mouvement animaliste à l’université Lumière Lyon 2, salle CR09, bâtiment CLIO, 4bis rue de l’Université, Lyon 7e.
Durée : environ 1h30. La conférence sera filmée et photographiée. 76 places disponibles, sans réservation.
L’événement est ouvert à toutes et tous.
Le mouvement animaliste est complexe. Plusieurs courants idéologico-stratégiques s’y côtoient et s’opposent parfois. Faut-il préférer l’éducation, la confrontation, ou encore l’action politique ? Avec quels effets ? Ces stratégies sont-elles exclusives ?
Si la question animale est longtemps restée l’apanage de la philosophie morale, de plus en plus de chercheurs en sciences politiques s’y intéressent. Ce tournant universitaire s’accompagne d’une politisation grandissante de certains acteurs du mouvement, qui cherchent non pas seulement à faire changer les comportements individuels, mais bien les règles de la société. Pourquoi ? Et comment ? Quels exemples peuvent être donnés de succès politiques à l’étranger ?
Les défenseurs des animaux ne sont pas les seuls à se mobiliser. Dans certains pays, le mouvement est confronté à différentes formes de répression et de contre-mobilisation : quelles sont-elles ? Quels buts visent-elles ? Qui en sont les acteurs ?
Melvin Josse est doctorant en sciences politiques à l’université de Leicester et notamment l’auteur de Militantisme, politique et droits des animaux.
Voir aussi l’événement Facebook.
Cette conférence est également annoncée sur notre lettre d’information, dans l’agenda de L214, sur le site de Lyon 2 et dans Le Progrès.
Conférence proposée avec le soutien du FSDIE Lyon 2.
Sentience Lille accueille Yves Bonnardel le vendredi 18 mars à 17h pour une conférence/débat autour du concept de nature.
L’invocation d’un « ordre naturel des choses » se fait bien souvent au détriment de la réflexion morale et politique : ce qui est réputé « naturel » est perçu comme bon, normal et souhaitable et cette idée se substitue aux questionnements moraux. Pourtant, l’idée qu’il existerait une « nature des choses », relève de la croyance. Qu’impliquerait un retour à la réflexion éthique et à l’analyse politique dans les domaines dits du personnel, de la politique, de la bioéthique, des moeurs, de l’environnement et de notre rapport aux autres animaux ?
Cet événement est ouvert à toutes et tous, à prix libre. Nous vous attendons nombreux-ses !
L’Espace Vie Etudiante se situe au rez-de-chaussée de la Bibliothèque Universitaire de Lille 3 (arrêt de métro Pont De Bois ; 3 minutes à pied)
N’hésitez pas à nous contacter pour + d’informations !
Vendredi 4 mars 2016 à 18h, Sébastien Moro, président de l’association Chimère viendra parler d’intelligence animale à l’université Lumière Lyon 2, salle CR06, bâtiment CLIO, 4bis rue de l’Université, Lyon 7e.
Durée : environ 2h. La conférence sera filmée et photographiée. 142 places disponibles, sans réservation.
L’événement est ouvert à toutes et tous.
Ces voisins sont des imbéciles ! Ça fait longtemps qu’on vous le dit ! Le gars un peu étrange du troisième, avec sa toge, Aristote, vous avait déjà mis le doute « Ils n’ont aucun sens de l’humour ! » et René D. qui habite au 5e étage aussi : « Ce sont de vraies horloges ! Ils sont incapables de changer un tant soit peu de comportement ! », sans parler du type qui habite en face, Henri B. « Vous savez, à mon avis ils ne travaillent même pas, ils sont incapables d’utiliser des outils ! ».
Soumis à l’ostracisme de certains locataires influents, tous les autres locataires de l’immeuble se sont vus relégués au rang de voisins de second ordre.
Ces voisins, vous l’aurez peut-être deviné, sont les membres des autres espèces, cet immeuble est la terre, et ces membres influents sont les humains.Heureusement, l’explosion des recherches sur la cognition animale ces cinquante dernières années nous a permis d’avoir un aperçu de la richesse incroyable de ces autres cultures qui se cachent derrière les portes closes.
D’une certaine manière, cette conférence sur l’intelligence animale vous propose d’ouvrir ces portes, et vous convie à une grande fête des voisins.
Sébastien Moro préside l’association Chimère, dont l’un des principaux objectifs est d’informer sur les conditions de vie des animaux.
Voir aussi l’événement Facebook.
Cette conférence est également annoncée sur notre lettre d’information, dans l’agenda de L214, sur le site de Lyon 2, sur la page Facebook de LyonCampus et de la Maison des étudiants et dans Le Progrès.
Conférence proposée avec le soutien du FSDIE Lyon 2.
L’antenne lilloise de Sentience est à l’origine de la mise en place d’une alternative 100 % végétale depuis le 1er février 2016 au restaurant universitaire Pariselle, qui accueille près de 2000 étudiant-e-s chaque jour ! Une offre unique en France, et probablement la première d’une longue série.
Le Pariselle est un des trois restaurants universitaires de la fac scientifique de Lille. Il est divisé en quatre points de vente différents : la sandwicherie, la Pasteria (plats de pâtes), le coin pizza et le Traditionnel (cantine classique avec entrée/plat chaud/dessert). Depuis le début d’année, les étudiant-e-s de Lille peuvent y manger végétalien, sans augmentation de tarif !
► Il y a quelques mois, Sentience Lille a été mise en contact avec le chef restaurateur du Pariselle par l’intermédiaire d’un employé de Lille 1, végétalien et déjeunant régulièrement au Pariselle. Ce dernier nous a fait savoir que le restaurateur était motivé pour mettre en place un plat végétarien quotidien, étant donné la forte demande des étudiant-e-s. Nous avons donc échangé plusieurs mails afin de convenir d’une rencontre pour en discuter. Nous avons bien été reçu-e-s ! L’équipe du Pariselle est très conviviale et motivée pour constamment améliorer l’offre de l’établissement.
Le chef restaurateur pensait au départ partir sur une offre végétarienne. Nous lui avons fait comprendre qu’une offre végétalienne aurait plus d’impact (médiatique et symbolique) qu’une offre végétarienne, sans pour autant être plus contraignante à mettre en place. Il a alors accepté de se lancer dans le 100 % végétal ! Nous avons ainsi eu de la chance pour la mise en place de cette alternative : l’équipe était déjà motivée par l’idée, nous n’avons pas eu à nous « battre » pour convaincre le responsable.
► La mise en place de l’alternative s’est faite très rapidement : début janvier, les étudiant-e-s pouvaient trouver sandwichs, pâtes et pizzas végétaliennes ; le lancement des plats chauds végétaliens s’est fait le 1er février.
Pour l’instant, le restaurant prévoit une cinquantaine de plats chauds 100 % végétal quotidiens, qui sont systématiquement vendus jusqu’au dernier ! L’objectif étant d’atteindre 10 % des repas vendus, c’est à dire entre 150 et 200 repas.
► Notre rôle a été de rassurer les restaurateurs sur l’équilibre nutritionnel de l’alimentation végétalienne, de donner des idées simples et attrayantes pour casser l’image terne de cette alimentation et surtout de communiquer à ce sujet dans les réseaux sociaux et auprès des médias, par le biais d’un communiqué de presse.
► Notre rôle est maintenant de nous assurer de la pérennité de ces repas et de contacter les autres restaurants universitaires lillois pour qu’ils s’engagent à faire de même.
La mise en place de cette alternative aux produits carnés nous donne l’opportunité de rappeler les motivations de l’association Sentience : sensibiliser le milieu universitaire au spécisme et mettre en valeur les initiatives en faveur d’une société plus juste et égalitaire, respectueuse des intérêts de chaque être sentient. Cette offre végétale n’est pas tant un droit pour les étudiant-e-s de manger végétalien qu’un droit pour les animaux non humains de ne pas être tués sans nécessité.
Nous vous proposons, suite à la dernière conférence que nous avons organisée, de nous rencontrer pour vous présenter l’association, son action et ses projets, dans un cadre convivial. Si vous êtes intéressé-e-s par la cause animale, que vous avez envie de vous engager davantage, de nous soutenir ou que vous êtes simplement curieux-se, nous serons à votre disposition pour répondre à toutes vos questions et ravi-e-s de vous rencontrer !
Nous vous donnons donc rendez-vous le jeudi 4 février à 20h au restaurant végétarien et végétalien Yaafa, 17 rue d’Algérie à Lyon 1er (arrêt Hôtel de Ville), où l’on peut boire ou manger à partir de 2 euros. Voici la carte pour plus de précisions.
N’hésitez pas à en parler autour de vous ou à inviter d’autres personnes intéressées, et on l’espère, à très bientôt !
Cet événement est relayé sur Facebook et dans notre lettre d’information.
Suite à la venue d’Yves Bonnardel à Lyon le 22 janvier 2016, nous vous proposons de revoir la vidéo de sa conférence intitulée « Qu’est-ce que le spécisme ? » :
79 personnes sont venues à cette conférence.
Les brochures distribuées lors de la conférence sont disponibles sur le site du réseau antispéciste.
Quelques photos ont été publiées dans Le Progrès.
Vendredi 22 janvier 2016 à 18h30, Yves Bonnardel viendra présenter la notion de spécisme à l’université Lumière Lyon 2, salle CR06, bâtiment CLIO, 4bis rue de l’Université, Lyon 7e.
Durée : environ 2h. La conférence sera filmée et photographiée. 142 places disponibles, sans réservation.
L’événement est ouvert à toutes et tous et est à prix libre.
Le mot spécisme commence aujourd’hui à faire partie du vocabulaire courant. Parce que ce qu’il désigne est omniprésent, et ses conséquences innombrables.
Le mot a été construit par analogie avec les mots racisme ou sexisme : il désigne la discrimination arbitraire fondée sur l’espèce des individus, afin de ne pas prendre en compte les intérêts des animaux non humains.
Cette distinction entre une espèce humaine dominante, proclamée supérieure, et toutes les autres, sert à justifier que les animaux non-humains soient exploités en captivité (élevage), chassés, pêchés, forcés à la reproduction, emprisonnés, abattus, consommés.
Le spécisme est une idéologie politique qui fonde notre société, et qui conduit à la mort de centaines de milliards d’êtres sentients chaque année. Elle légitime et justifie l’exploitation du vivant et de l’environnement : la destruction aveugle et irresponsable de notre planète est rendue possible par le mépris spéciste des autres êtres qui la peuplent.
Yves Bonnardel, essayiste et éditeur, présentera la notion et les graves conséquences du spécisme contemporain.
Voir aussi l’événement Facebook.
Cette conférence est également annoncée sur notre lettre d’information, dans l’agenda de L214, sur le site de Lyon 2, sur la page Facebook de LyonCampus et dans Le Progrès.
Conférence proposée avec le soutien du FSDIE Lyon 2.
Suite à la venue de Martin Gibert à Lyon le 10 décembre 2015, nous vous proposons de revoir la vidéo de sa conférence intitulée « Voir son steak comme un animal mort » :
90 personnes sont venues à cette conférence.
À l’occasion de sa venue en France, Martin Gibert, docteur en philosophie canadien, présentera une conférence intitulée « Voir son steak comme un animal mort » dans plusieurs antennes du réseau Sentience :
à Rennes, mardi 8 décembre à 19h30 : événement Facebook ;
à Lyon, jeudi 10 décembre à 18h30 : événement Facebook, annonce dans Le Progrès, vidéo de la conférence ;
à Lille, mardi 15 décembre à 17h30 : événement Facebook ;
à Paris (UPMC Jussieu), vendredi 18 décembre (détails à venir).
Cette conférence rend compte de travaux qu’il a présentés dans un ouvrage portant le même titre, présenté ainsi :
La plupart des gens désirent le bien des animaux. Mais voilà : ils aiment aussi leur steak. C’est ce qu’on appelle le paradoxe de la viande. Nous ne voulons pas voir que ce que nous mangeons, c’est de l’animal mort.
De plus en plus de chercheurs expliquent ce phénomène de « dissonance cognitive » par des pratiques sociales et des croyances qui visent précisément à occulter la souffrance animale. Tout converge pour nous convaincre, depuis l’enfance, qu’il est normal, naturel et nécessaire de consommer des produits d’origine animale. Pourtant, dans les faits, rien n’est moins vrai – tant du point de vue de la santé que de l’éthique animale et environnementale.
Vous pouvez lire l’introduction de l’ouvrage en libre accès.
L’intervenant :
Docteur en philosophie, Martin Gibert enseigne l’éthique et la philosophie du droit. Il a déjà publié L’imagination en morale (Hermann, 2014). Chercheur affilié au Groupe de recherche interuniversitaire sur la normativité (GRIN), ses recherches portent sur l’imagination, la perception morale et la psychologie morale. Il s’intéresse aussi à l’éthique normative et appliquée.
Il est également rédacteur en chef de Versus, magazine végane Montréalais.
Dans son essai accessible et engagé Voir son steak comme un animal mort, Martin Gibert propose une synthèse des débats contemporains sur le paradoxe de la viande. Ce faisant, il présente le véganisme, un mouvement moral et politique en pleine émergence qui lutte pour la justice animale, sociale et environnementale.
Pour plus d’informations sur l’une des conférences, contactez directement l’antenne concernée.
Le véganisme
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Qu’est-ce que le véganisme ?
Le véganisme est la mise en pratique de l’idée selon laquelle il est injuste d’exploiter les animaux alors que cela n’est pas nécessaire.
Dans la pratique, cela se traduit par le refus de consommer la chair des animaux (mammifères, oiseaux, poissons, crustacés…), leur lait ou leurs œufs.
Au-delà du domaine de l’alimentation, un végane refuse de se vêtir avec de la fourrure, de la laine, du daim ou du cuir. Pour se doucher, se parfumer ou se maquiller, les produits cosmétiques non testés sur les animaux et ne contenant aucune substance issue de l’exploitation des animaux sont utilisés.
Un-e végane se divertit autrement qu’en allant voir une corrida, un spectacle de cirque, un combat de coq ou qu’en visitant un zoo ou un delphinarium.
Végé-carte de Rhône-Alpes
Qui sommes-nous ?
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Les animaux sont des êtres sentients : ils éprouvent des émotions, perçoivent le monde dans lequel ils évoluent, ont une vie mentale subjective.
Nous sommes des étudiants qui pensons que la question animale est une question cruciale. Nous cherchons à susciter le débat au sein des communautés étudiantes.
L’association Sentience dispose de plusieurs antennes :
rejoindre Lyon,
rejoindre Rennes,
rejoindre Paris,
rejoindre Lille.
Nous cherchons à rendre compte des recherches menées en éthologie (science qui étudie le comportement des animaux) ainsi qu’à mettre en lumière l’exploitation dont ils sont victimes (pour la nourriture, l’habillement, la science, divertissement…).
Pour cela, nous organisons au sein des universités (voir l’agenda), des stands d’information, des campagnes d’affichage, des conférences/débats, des projections de film, des expositions… Voir l’historique du réseau Sentience.
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Nous cherchons également à ce que les offres végétariennes se développent sur les campus comme c’est déjà le cas en Allemagne, en Suisse, au Royaume-Uni, en Irlande… Ainsi, nous organisons en partenariat avec la restauration universitaire des Journées de sensibilisation.
Néanmoins, Sentience ne se définit pas comme étant une association végétarienne, elle est ouverte à toutes personnes soucieuses d’aller à l’encontre de la domination humaine, des préjugés, du spécisme et de dénoncer tous les types actuels d’exploitation animale.
L’association a une vocation éducative et culturelle.
SIRET du Réseau Sentience : 84899864700012